5 choses à savoir pour bien débuter sa recherche

5 informations cruciales, juste pour vous.

La rentrée reprend officiellement, nous y sommes !

Certains d’entre vous débutent leur recherche. D’autres la poursuivent. Dans tous les cas, il est bon d’être au point sur les choses à savoir avant de (re)prendre le chemin de l’université.

On parle donc aujourd’hui des 5 choses à savoir pour débuter sa recherche. Que vous soyez en master ou en doctorat, cet article est fait pour vous !

Histoire de rendre ça plus fun, car oui, nous sommes des gens fun, je choisis d’illustrer cet article par des illustrations que j’aime tout particulièrement. Si vous ne le connaissez pas, j’ai l’honneur de vous faire découvrir le travail de Tis, aka Phdelirium. Son coup de crayon m’a sauvée durant ma rédaction doctorale. Je ne doute pas qu’elle saura vous faire sourire aussi.

C’est parti !

1. Au début, on ne sait rien (et à la fin non plus…)

Lorsqu’on se lance dans une recherche, c’est généralement que l’on se pose des tas de questions. Forcément, nous n’avons donc pas, ou très peu, de réponses en amont.

On peut se sentir tout petit, au pied de la montagne du savoir. On ne sait pas comment s’y prendre et, quoi qu’on apprenne, on se dit que ce n’est jamais assez… Parfois, on se met même en retrait par honte de ne rien savoir. Sauf que, comme vous vous en doutez : c’est totalement normal !

Avancer dans la recherche universitaire, c’est découvrir tout un univers. Aux premiers abords, on peut penser que notre sujet sera simple à traiter, mais plus on creuse, plus on doit creuser. En d’autres termes : plus on lit, plus on doit lire !

Finalement, on revient juste à Socrate… On ne sait qu’une chose, c’est que l’on ne sait rien. Si ça peut vous rassurer, ce sentiment ne disparaît jamais, comme me l’a assuré ma directrice de recherche à l’époque. Comme quoi, ça ne fait pas de nous un bon à rien 🙃.

2. Détester son sujet est un bon signe…

Je ne me l’explique pas, mais il semblerait que pour réussir à terminer une recherche, la détestation et le ras-le-bol soient de rigueur.

Au bout de quelques années, on ne peut clairement plus se voir notre sujet en peinture 🤓. C’est un peu comme une femme arrivée à terme et qui voudrait juste que son enfant sorte de son corps, vous voyez?

Ce sentiment est donc normal, voire sain selon moi. Il permet de prendre de la distance et d’accélérer sur la dernière ligne droite – sans rien bâcler, entendons-nous !

3. La perfection est un mirage

Nope, on n’est jamais content. JAMAIS ! Alors il faut cesser de procrastiner en pensant qu’un jour peut-être, on finira par être satisfaits mais que, d’ici-là, on ne peut pas écrire le point final de notre recherche.

On ne comble jamais notre soif de savoir. Le mieux que l’on puisse faire, c’est répondre à notre problématique ainsi qu’aux exigences de notre établissement, laboratoire ou professeur. En s’engageant en tant que chercheur, nous avons le devoir moral de faire de notre mieux, de respecter notre éthique et de construire une pensée honnête, pas parfaite.

Il peut être difficile de l’accepter. Mais le désir de tendre vers la perfection peut nous empêcher d’avancer, de terminer notre travail. Si on n’y prend pas garde, on peut vite se retrouver paralysé. Avancer en étant manipulé par un objectif de perfection et de satisfaction ultime ne nous mènera qu’à notre perte et à l’épuisement.

Alors on se détend et on relativise : rien n’est parfait, mais tout va bien ! Et si vous avez l’impression de perdre pied, croyez-moi, tous les étudiants chercheurs sont des canards, si si, des canards :

4. Se sentir abandonné par son directeur est “normal”

Ce qui est assez cocasse avec les directeur.e.s de recherche, c’est que c’est une condition sine qua non de la recherche, mais que pourtant très peu d’entre eux sont réellement présents durant le parcours de l’étudiant.

Car, non, trois emails en un an, ce n’est pas un suivi. Quelques recommandations en début et en fin de rédaction, ce n’est pas du soutien. Les difficultés émotionnelles et méthodologiques que l’on traverse durant sa recherche sont tellement intenses qu’un accompagnement réel est indispensable.

Pourtant, c’est rarement le cas. Étonnant du coup que les remerciements ne finissent pas comme ça :

Face à cette épreuve, des solutions existent : trouver des étudiants avec qui partager ses tracas, des amis diplômés qui pourraient nous soutenir, ou encore faire appel à un mentor universitairecomme moi – pour nous accompagner dans le processus rédactionnel. En résumé : on ne baisse pas les bras !

5. Vous avez le courage et les ressources nécessaires

Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est que vous étiez capable d’arriver jusque là. Et si un directeur ou un tuteur vous a fait confiance, c’est que vous êtes largement en mesure d’aller au bout de votre projet. Non, ne pensez pas qu’un professeur souhaite perdre son temps avec un étudiant qu’il juge en réalité incapable d’effectuer une étude solide.

Même si vous vous sentez abandonné en cours de route, soyez certain que les enseignants chercheurs ne s’engagent pas pour rien, ni avec n’importe qui. Vous allez figurer sur son CV, ne l’oubliez pas.

Si vous en doutez, sachez que vous avez les capacités, le courage et les ressources nécessaires pour réussir votre mémoire/thèse.

Alors, oui, vous serez épuisé. Oui, vous douterez de vous. Vous en ferez peut-être même une indigestion (oui, soyons réalistes, c’est éprouvant). Mais vous y parviendrez. Et si vous en doutez, contactez-moi, je serai votre Matilda qui vous criera : YOU CAN DO IT, BRUCIE !

C’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas ces petits rappels et de garder la pêche !

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Je vous souhaite une excellente rentrée et vous dis à bientôt pour un nouvel article.

D’ici là, que la motivation soit avec vous,

Nina.

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