Comment conclure sa rédaction : mindset ou méthodologie ?

Conclure sa rédaction

Conclure sa rédaction : Mettre un terme à quelque chose de prenant qui est en cours depuis bien trop longtemps !

Dans un manuscrit, la conclusion littérale est constituée des paragraphes reprenant les idées principales du travail, les résultats obtenus et, si possible, une ouverture.

Mais, de façon générale, conclure est relatif au fait d’aller au bout d’un projet. Savoir s’arrêter donc. Lever la plume.

Si la première conclusion mentionnée est facile à rédiger si l’on suit une trame établie, la seconde est, quant à elle, bien plus complexe à réaliser.

Comment conclure son projet ? Cesser les recherches, pouvoir dire “stop” ?

On en parle aujourd’hui.

C’est parti !

Maîtriser la méthodologie pour conclure sa rédaction

Afin de pouvoir mettre un point final à son travail, il faut aussi maîtriser la rédaction en tant que telle.

Il est effectivement plus aisé de s’arrêter lorsqu’on sait pertinemment que l’on a fait de notre mieux.

Rendre un travail propre, construit et ordonné permet de “limiter la casse” de nos angoisses. Pour dissiper vos doutes, demandez-vous si vous avez :

  • Construit une problématique pertinente ;
  • Un plan solide ;
  • Sourcé vos recherches de la bonne manière ;
  • Développé votre pensée en suivant les conseils de votre directeur de recherche ;
  • Relu et corrigé votre manuscrit.

Si vous cochez toutes les cases, alors il est temps de vous dire que vous avez fait un bon travail et que l’heure de le terminer sonne.

Si des étapes manquent à l’appel, alors prenez le temps de les reprendre.

Cela vous aidera à vous sentir en confiance pour finaliser votre rédaction.

Savoir dire stop pour conclure sa rédaction

Bien que les cases précédemment citées soient toutes cochées, il peut rester difficile de conclure la rédaction de son travail de recherche.

Dans mon cas, la peur d’être relue a été paralysante pendant de longs mois. Mais les freins sont nombreux et très personnels.

Ici, il est donc nécessaire de faire face à ses peurs, aux angoisses de perfectionnisme et autres syndromes de l’imposteur et de l’expert.

Déjà, sachez que vous n’êtes pas seul.e. Tout le monde (ou presque) passe par là !

Aussi, si vous aimez la recherche, vous allez sûrement penser que vous devez tout dire, tout savoir et tout analyser.

Pourtant, le mémoire ou la thèse ne sont en réalité que le début d’une carrière de chercheur. Le penser de cette manière aide véritablement à prendre du recul. Il s’agit également d’être plus indulgent avec soi-même.

Et si votre mémoire est davantage professionnel, alors là encore il ne s’agit pas d’une finalité en soi, mais d’un tremplin vers votre future carrière. Il n’est pas nécessaire de se focaliser ad vitam eternam sur votre manuscrit.

Si vous avez travaillé avec sérieux, il est temps d’apposer le point final à ce travail afin de pouvoir passer à autre chose.

Un mindset plus important que la méthode ?

Selon moi, conclure un travail de rédaction relève davantage du combat mental que de la méthodologie pure.

Car, si on souhaite en finir plus que tout avec ses études, il est malgré tout difficile de faire face à cette fin.

Elle est bien plus complexe à gérer émotionnellement que ce que l’on croit.

Il faut faire un deuil, qui peut parfois prendre du temps.

Le deuil de la perfection peut, par exemple, vous empêcher de conclure votre rédaction.

La peur de la suite peut aussi être de la partie. Pour l’avoir vécue, je sais que la peur de finir ses études est terrible. Mais cette peur se cache souvent derrière d’autres masques.

Alors si vous avez du mal à conclure votre travail de recherche, il serait judicieux de vous poser face à vous-mêmes afin de comprendre ce qui vous retient.

Est-ce vraiment dû à un manque d’informations cruciales au sein de votre manuscrit ?

Dans ce cas, oui, poursuivez le travail quelque temps encore, avec votre tuteur à vos côtés.

Mais s’il s’agit d’un tout autre frein, analysez-le, accueillez-le, et autorisez-vous à lâcher prise et à régler cette angoisse. Tout va bien aller.

Sur ces mots d’encouragement, c’est à mon tour de conclure cet article. J’espère qu’il vous aura plu et aidé.

À bientôt pour un nouveau contenu, et d’ici là, que la motivation soit avec vous,

Nina.

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