Comment rédiger en été sans gâcher ses vacances ?

Rédiger en été, comment bien vivre ses vacances ?

Les grandes vacances, le soleil, la sieste et les apéritifs. Et oui, ça sent l’été !

Généralement, ça rime aussi avec “fin d’année”. Pourtant, de nombreux étudiants font le choix – ou doivent tout simplement – soutenir à l’automne.

Si vous faites partie de ceux-là, alors vous devrez probablement passer votre été à rédiger votre manuscrit.

Je sais d’expérience que ça peut devenir très compliqué de rester motivé quand tout le monde a les pieds dans l’eau.

Alors, rédiger en été, est-ce une bonne ou une mauvaise idée ?

Comment faire pour s’en sortir sans gâcher ses vacances ?

On en parle aujourd’hui !

Rédiger en été : choix ou obligation ?

Deux cas de figure me viennent à l’esprit lorsque je pense à la rédaction estivale. Il y a d’une part les étudiants qui la choisissent, d’autre part ceux qui la subissent.

Dans le premier cas, on peut choisir de décaler son dépôt et sa soutenance par besoin de temps.

Quand on travaille, par exemple, on a souvent du mal à rédiger et faire ses recherches aussi vite qu’un étudiant qui n’aurait pas ces obligations professionnelles.

On peut également choisir de rédiger en été par souci d’exhaustivité. Et c’est une très belle motivation.

Et puis il y a les retardataires… Ceux qui n’ont pas eu le temps de tout boucler avant la date butoir et qui profitent de ce délai supplémentaire pour terminer leur manuscrit en bonne et due forme.

Chaque personne a ses raisons, et c’est tout à fait respectable. Il ne s’agit pas d’une bonne ou d’une mauvaise idée, mais d’une situation à gérer et ce même si, parfois, les étudiants ne la choisissent pas.

Et oui, quand le directeur de recherche a trop tardé, que les études de terrain ont été bouleversées ou que l’étudiant lui-même a dû faire face à une difficulté plus personnelle et imprévue.

En cette période de crise sanitaire, de nombreux étudiants sont dans ce cas.

Les stages annulés ou repoussés, les tuteurs aux abonnés absents pendant de longues semaines, la maladie, etc.

De plus, le choix de date de soutenance ne nous appartient pas toujours.

Que faire alors si l’on doit rédiger en été, que ce soit par choix ou par obligation ?

Car dans les deux cas, le résultat est le même : on doit faire de notre mieux et prendre les événements du bon côté.

Comment faire pour rédiger sans gâcher son été ?

On ne perd pas (trop) de temps

Mon premier conseil est le suivant : ne perdez pas de temps !

Avoir plusieurs mois devant soi peut jouer des tours !

La procrastination, on connaît tous n’est-ce pas ?

Attention à ne pas tomber dans ce piège. Il faudra veiller à rester structuré malgré le soleil et la farniente.

Cela ne signifie pas que vous devrez sacrifier votre été et votre relaxation. C’est là tout l’intérêt de rester organisé.

Comme d’habitude, la planification sera votre alliée. Et c’est une très bonne chose !

En effet, vous pourrez être plus détendus si vous savez que chaque chose sera faite en son temps.

De cette manière, vous ne culpabiliserez pas durant vos temps de pause. Et vous ne serez pas épuisés lors de vos sessions de travail.

Pour cela, organisez vos semaines en intégrant de VRAIS temps de travail entre vos délicieux temps de pause ! Et si c’est difficile, et bien, forcez-vous !

On se force à rédiger

Oui, vous avez bien lu.

Il ne sert à rien d’attendre l’inspiration en levant le nez au ciel (et en bronzant tranquillement).

À ce stade de l’année, il n’est plus temps de flâner. On se met à l’action, et on s’y met sérieusement.

N’attendez pas qu’un éclair de génie vous traverse : travaillez. Il n’y a pas d’autre secret.

Et si vous avez du mal à vous lancer, vous pouvez retourner lire les deux articles suivants :

On utilise ce changement à son avantage

Enfin, pour éviter de pleurer en cachette dans l’eau de la piscine, prenez les choses du bon côté.

Comment ?

En vous armant de stratégies rédactionnelles et méthodologiques.

Déjà, on va droit au but : l’objectif est de terminer son manuscrit de la meilleure des manières.

On ne s’éparpille pas, on s’en tient au corpus, à la bibliographie que l’on a pris le temps d’améliorer en amont. Et, surtout, on répond à notre question de recherche sans se faire des noeuds au cerveau.

N’oubliez pas que la visée de votre manuscrit est d’apporter une réponse à une problématique, pas de résoudre un problème existentiel (je sais de quoi je parle). Alors, apportez vos éléments de réponse et posez votre plume.

Une fois que ce sera fait, on pourra privilégier la correction, la relecture et l’enrichissement du manuscrit.

Pour écrire plus vite, on peut également travailler son écriture.

De cette manière, on se sentira peut-être plus à l’aise pour finaliser notre rédaction et profiter pleinement de nos vacances le plus tôt possible !

Quoi qu’il en soit, que la force vous accompagne !

À bientôt pour un nouvel article. Et d’ici là, que la motivation soit avec vous,

Nina.

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