Les soutenances… quelle histoire !
Je me souviens des miennes. En réalité, je me souviens de chacun de mes oraux.
Pour quelle raison ? Parce que je suis glossophobe. Oui, j’ai peur de prendre la parole en public. De ce fait, si chacune de mes allocutions réussies est un petit pas pour l’homme, c’est un très grand pas pour moi.
Du moins, ça l’était. Car, depuis, j’ai roulé ma bosse !
De ce fait, je sais d’expérience que lorsque l’on doit faire face à un jury ayant lu, analysé et noté notre travail, il y a de quoi voir son stress augmenter. Mais ça se travaille.
Pour mettre mes connaissances à profit, voici donc un petit article pour vous aider à surmonter vos blocages.
C’est parti !
Bien préparer sa soutenance orale
Évidemment, il n’y a pas de secrets. Afin de surmonter le stress, il est nécessaire de bien se préparer.
Pour cela, mieux vaut s’y prendre assez tôt.
Voici les étapes les plus importantes à ne pas négliger :
- Préparer son planning;
- Mettre au clair ses idées;
- Construire un plan solide en respectant les normes de la soutenance;
- Rédiger son introduction et sa conclusion;
- Préparer ses fiches ou son texte;
- Créer sa présentation visuelle;
- S’entraîner.
En n’omettant aucune de ces étapes, on est à peu près sûrs de ne rien rater.
En effet, en France une soutenance orale universitaire a des normes qui, si elles peuvent être difficiles à comprendre au début, sont vite apprises et intégrées. Il faut toutefois y travailler.
Se démarquer
D’autre part, si possible, il est important de se démarquer par une touche personnelle lors de sa présentation orale.
Que celle-ci soit dans le contenu ou dans la forme de votre présentation, elle vous permettra, à coup sûr, d’intéresser les membres du jury.
En sachant cela, vous gagnez en confiance et votre prise de parole est plus assurée.
Attention, il ne s’agit pas de sortir totalement des sentiers battus. Restez sérieux.se et pertinent.e, mais n’ayez pas peur de jouer votre carte joker afin d’impressionner votre auditoire !
Prendre du recul
Prendre du recul peut nous aider à rester calmes face à notre jury de soutenance. À défaut de l’utilisation du Ridikulus sur son auditoire, nous pouvons mettre de la distance entre l’angoisse et nous.

Ainsi, en se disant que chaque membre du jury a été à notre place un jour, on fait baisser la pression d’un cran, on se montre plus indulgent avec soi-même.
Accepter les émotions négatives
Si vous êtes sujet.te au stress, autant l’admettre. Car rien ne sert de lutter en restant dans le déni.
“Oui, j’ai peur, mais je vais faire de mon mieux et advienne que pourra” pourrait être mon mantra de présentation orale.
Tremblant comme une feuille à l’intérieur, je canalisais ma peur en défilant ma bobine que j’avais pris soin de bien nouer auparavant. En sachant où j’allais, grâce à un travail construit en amont, je réussissais l’épreuve…
La préparation de mes soutenances et autres oraux ressemblait ainsi à un élixir de chance, plus rien ne pouvait m’arrêter !

Certes, penser aux questions du jury ou du public me terrifiait, mais j’avais au moins réussi à présenter mes travaux sans flancher. Et, à ma grande surprise, je parvenais à répondre sans crainte, car ma présentation avait été apaisante.
Et, quand je ne connaissais pas une réponse, je l’admettais, tout simplement 🤷🏻♀️ !
Apaiser son corps et son esprit
Pour finir, les routines de respiration et de visualisation positive sont des armes secrètes pour les plus angoissé.e.s d’entre nous.
Je vous conseille donc d’effectuer les exercices que vous préférez afin de vous apaiser durant la semaine avant l’oral, et ce jusqu’au dernier moment avant la soutenance.
Aussi, avant de présenter votre travail, visualisez-vous en train de célébrer votre victoire. De cette manière, vous vous conditionnerez à la réussite, et vous serez, de ce fait, plus détendu.e.
Et si on perd pied durant la soutenance, pas de panique ! Il suffit de dire clairement que vous avez besoin de reprendre votre souffle.
Prenez deux minutes pour boire un verre d’eau, respirer, vous recentrer, et reprenez le cours des choses. Ça va aller ! ☺
Mais si vous êtes sous pression et que vous avez besoin de relâcher la pression avant de vous remettre au travail, (re)lisez ce petit article.
C️’est tout pour aujourd’hui. À bientôt pour un prochain article et, d’ici là, que la motivation soit avec vous,
Nina.
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