Comment se retrouver en burn out en 3 étapes

À trop vouloir bien faire sans jamais penser à l’équilibre, on s’enlise !

Si vous foncez tête baissée dans le travail depuis des semaines sans lâcher la bride, vous connaissez sans doute ces 3 étapes qui mènent à un burn out

Si c’est le cas, ou si vous vous sentez au bord de l’épuisement ou souhaitez vous en protéger, cet article est fait pour vous !

En effet, comme moi, vous voulez bien faire, vous donner à mille pour cent pour votre projet.

Oui, mais voilà : vous avez des limites, et vous êtes clairement en train de les nier. En ne vous écoutant pas, vous êtes dans une posture de non-respect.

Malheureusement, ce chemin est dangereux et peut très vite vous mener au burn out. Croyez-moi, j’étais en plein dedans, sans pour autant m’en rendre compte.

C’est pourquoi je souhaite vous en parler aujourd’hui, afin de vous donner les 3 étapes qui vous conduiront sans aucun doute contre ce mur invisible, mais bien réel qu’est le burn out.

C’est parti !

Fermer les yeux devant les signes du burn out

Clairement, j’ai nié les signes pendant des semaines, et même des mois.

Tristement habituée à un rythme de travail soutenu depuis mon doctorat, j’accumule aisément la fatigue.

Sur le moment, je ne pense pas que cela puisse s’avérer nocif.

Évidemment puisque j’avance sur ma to-do list, mon agenda est cadré, mes journées rythmées. Pourquoi donc douter d’un tel système ?

Tout simplement parce que même si ce système fonctionne, je ne me suis pas écoutée du tout. J’ai accepté de traiter plus de dix dossiers pour mon prestataire, afin de l’accompagner de mon mieux, et ça sans jamais penser aux répercussions sur ma vie.

Afin que ça vous parle davantage, voici les signes que j’ai niés :

  • Bien trop d’heures passées devant l’écran ;
  • Des heures de sommeil qui vont en s’amenuisant ;
  • Une qualité de sommeil en perdition ;
  • Une perte d’appétit ;
  • De la motivation qui s’effrite ;
  • Des angoisses et du stress du dimanche soir au vendredi midi ;
  • Ne plus avoir de temps pour faire les choses que l’on aime ;
  • L’impression de devoir dire oui et se sentir coupable si on ose dire non.

Il s’agit des alertes majeures que j’ai rencontrées, cette liste n’est donc pas exhaustive. Toutefois, si vous finissez par pleurer d’épuisement devant votre ordinateur comme certains par ici 🙋🏻‍♀️, c’est un très gros signe !

Ne pas écouter son entourage

S’entourer des bonnes personnes est une chose, accepter de les écouter en est une autre.

Dans mon cas, j’ai reçu des avertissements de la part de mes proches à plusieurs reprises. Ce à quoi je répondais que le travail favorisait mon équilibre, que j’avais besoin d’être en activité la majeure partie du temps, faire des choses que j’aime à travers mes missions, etc.

Sauf qu’en fin de compte, mes proches avaient raison. Il faut prendre le temps de respirer. Ne pas se surcharger, écouter son corps et ses intuitions.

Sans quoi, on finit par perdre de vue l’essentiel… Et se perdre aussi.

Afin d’éviter ça, je vous conseille de prendre des notes régulièrement sur votre état, la pression ressentie, vos facilités et difficultés du moment.

Notez également votre niveau de stress et de bien-être à la fin et au début de chaque nouvelle semaine sur votre agenda. Au bout d’un certain temps, vous verrez vite les moments où la jauge est à sa limite.

Foncer tête baissée sans jamais dire non, ou comment finir en burn out

Ces dernières semaines, à chaque fois que j’ai rencontré une difficulté professionnelle, elle venait du fait que je ne m’étais pas écoutée en amont.

Une petite voix me disait de dire “non”, et je la faisais pourtant taire… Grave erreur !

Mais pourquoi ai-je dit oui jusqu’à me retrouver en burn out ?

Pour faire plaisir, aider, rendre service. Et à aucun moment je ne me suis demandé ce que je souhaitais vraiment, si ce projet m’aidait à m’épanouir ou pas, s’il me rendait tout simplement heureuse ou non.

On en revient toujours à ces fameuses lettres, N.O.N. Grande nouvelle : ça ne devrait pas être difficile pour vous de les prononcer. Car si rester focus sous pression est parfois obligatoire, il faut surtout veiller à son bien-être.

C’est un apprentissage de tous les jours, et c’est grandement nécessaire.

Oui, fixer ses limites est primordial. C’est en s’y autorisant que l’on parvient à être dans de bonnes énergies pour accueillir les bons partenaires, professionnels, ou non.

Pour récapituler, voici donc les 3 étapes qui vous mènent droit au burn out si rien n’est fait pour les stopper : fermer les yeux devant les signes majeurs de surmenage, ne pas écouter les avis de ses proches bienveillants, et foncer tête baissée sans jamais dire “non”.

Si ça vous parle, prenez soin de vous. Vous êtes plus important.e que n’importe quelle mission professionnelle ou universitaire.

À bientôt pour un nouvel article et, d’ici là, que la motivation soit avec vous,

Nina.

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