Si vous souhaitez éviter de patauger comme je l’ai fait et que vous avez envie de gagner du temps durant votre rédaction, vous devez connaître les principales erreurs à éviter.
Dans cet article, nous allons parler des trois erreurs que j’ai commises en rédigeant ma thèse ; mais c’est aussi valable pour la rédaction d’un mémoire.
Ça se passe ici, et c’est parti !
Ne pas oser écrire
L’une de mes plus grandes difficultés durant la rédaction de ma thèse, et bien ça a été de la rédiger, tout simplement.
J’avais beau avoir tous les éléments en main, tous les articles, revues, ouvrages et autres supports bibliographiques, je ne parvenais pas à me lancer.
J’entends encore ma directrice me dire “Écris, ose, lance-toi !”. Mais non, ça bloquait.
Alors voici mon conseil : écrivez, osez, lancez-vous ! Oui, je reprends la phrase de ma directrice. J’avais une peur bleue de gribouiller cette première phrase, de me mettre en action.
La raison principale était sans doute la peur d’être relue et jugée par ma directrice, et par extension par les membres du jury – bien qu’il ne soit pas encore constitué vu que je n’étais qu’en deuxième année…
Mais j’étais certaine de manquer de matière et d’inspiration…
Comment résoudre ce conflit intérieur ?
Ma foi, la réponse est limpide. Mais pour y parvenir, il est intéressant de mettre de petits exercices en pratique.
Car si le problème semble simple à résoudre, le blocage est plus profond qu’il n’y paraît, sinon nous écririons sans nous poser de questions existentielles, n’est-ce pas ?
Voici donc quelques trucs et astuces à implémenter :
- Se lancer en se disant que ce n’est qu’un brouillon personnel ;
- Revenir sur ce premier jet deux jours après pour le retravailler ;
- L’alimenter de nos nouvelles pensées une fois par semaine.
Avec les ajouts, vous verrez doucement le document prendre forme. Plutôt que d’y travailler chaque jour et de risquer de tout supprimer dans un excès de négativité, laissez-vous le temps de faire mûrir le tout. Et prenez confiance en vous.

Oublier d’être prudent.e
La deuxième grande erreur que j’ai commise aurait pu être évitée, car elle était matérielle.
De nombreuses fois, j’ai fait confiance à mon support USB ou à ma Dropbox, ou même à mon ordinateur. Grave erreur…
Car, dans ma grande naïveté, j’avais oublié deux choses :
- Premièrement, je suis miss catastrophe ;
- Deuxièmement, il ne faut JAMAIS faire confiance à un seul support d’enregistrement.
Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai pleuré en voyant disparaitre des pages entières de rédaction – bizarrement ce sont toujours “les plus géniales” qui ne s’enregistrent pas…

Alors, parce qu’on n’est jamais trop prudent, on investit dans un bon ordinateur, on mise sur un drive sécurisé, et on n’hésite pas à utiliser deux clés USB en plus. En guise de rappel, lisez cet article.
Petit bonus : on s’auto-envoie les versions modifiées par email ! Oui, sérieusement.
Se comparer aux autres
Ma dernière erreur a été de me comparer aux autres.
Untel avait déjà avancé sur sa rédaction, une telle avait déjà participé à 3 séminaires, un autre entretenait une relation de rêve avec son directeur, une autre semblait pleine de confiance en elle, etc.
Et moi, au milieu des autres, je me sentais tellement nulle. J’étais alors incapable de réaliser que, moi aussi, j’avais avancé. Mes idées ne valaient pas moins que celles des autres. Pourtant, sur le moment je ressentais une difficulté à affirmer celle que j’étais, la chercheuse que je devenais.
Le véritable problème était que je n’osais pas autoriser ces autres à accéder à mes travaux. Par peur de ce fameux jugement, j’évitais de partager ma recherche, ma rédaction. J’aurais pourtant dû.
Si j’avais osé faire ce pas, j’aurais vite été rassurée. Et même si j’aurais certainement reçu certaines critiques à l’époque – ou même aujourd’hui -, elles auraient été constructives à coup sûr.
La comparaison aux autres n’est pas une fatalité, à mon sens elle peut même être un moteur si elle se fait dans la bienveillance d’un échange positif. Essayez, vous verrez.
C’est tout pour aujourd’hui. On se retrouve bientôt pour un prochain article et, d’ici là, que la motivation soit avec vous,
Nina.