Résolution 2020 n°2 : Construire son projet

2020, pour enfin aller au bout des choses !

Aujourd’hui, on parle de la deuxième résolution majeure de votre année : la construction d’un projet ! Comme vous vous en doutez, nous allons nous concentrer sur les projets universitaires mais cette méthode sera utile pour toute sorte d’objectif. C’est parti.

Comment définir son projet ?

Mise en situation : Étudiant.e, vous devez construire votre projet de recherche en un minimum de temps. Comment faire? Voici ma méthode.

Dans un premier temps, j’utilise la bonne vieille astuce de la feuille blanche. On jette tout sur papier, et on structure doucement. On ne fait pas ça en plusieurs fois, on bloque un créneau et on termine cette tâche, pour de vrai. Retournez sur la première résolution de l’année pour y voir plus clair concernant l’organisation. Si vous êtes à jour sur la question, passons à la deuxième étape.

Afin de construire son projet, il est utile de diviser les choses en trois points : les besoins, les envies et les possibilités, et ce afin de se donner un maximum de chances de réaliser son plan.

Définir les besoins, les envies et les possibilités pour construire son projet

Les besoins

Demandez-vous quels sont vos besoins pour ce projet. En d’autres termes, quelle est votre discipline et qu’est-il exigé des étudiants dans le rendu final de leur mémoire, rapport de stage ou thèse de doctorat dans votre domaine ?
Avez-vous besoin d’étudier un corpus de textes, une situation empirique ou simplement théorique? Sur quoi porteront vos analyses? Y aura-t-il des déplacements obligatoires? Et la liste peut être longue.

Pourquoi définir vos besoins? Pour savoir où l’on s’apprête à mettre les pieds pardi ! Et, surtout, pour ne pas se laisser trop surprendre par la réalité.

Les envies

Si les besoins sont à prendre en considération pour des raisons pratiques, l’envie reste notre motivation première. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai toujours fait les choix du coeur et de l’instinct ! Et il en va de même pour les projets universitaires. On ne peut s’impliquer dans un projet que s’il nous prend aux tripes, alors la passion est assurément l’une des clés de la réussite.
Trouvez ce qui vous motive et qui vous donnera envie de vous forcer à vous lever le matin – oui, il faut rester réaliste, on n’a pas souvent envie de sortir du lit même quand on est motivé… Si j’ai pu terminer ma thèse, c’est justement parce que je savais que mon choix de départ était motivé par de bonnes raisons… mais ce sera le sujet d’un prochain article.

Pourquoi faire des choix du coeur ? Pour mettre des paillettes dans votre vie (Kevin) !

Les possibilités

Nous avons donc défini nos besoins et nos envies, passons à présent aux possibilités. Parce que la réalité ne doit pas être oubliée, sans quoi tout projet resterait un rêve pour les plus optimistes, un embryon pour les plus terre à terre, ou un cauchemar pour les plus pessimistes…

Les possibilités sont d’ordres divers et peuvent varier selon les cas. De manière générale, nous retrouvons les aspects financiers, techniques, temporels, familiaux, etc. Prenez ces possibilités en compte et apprenez à choisir la facilité (pas la fainéantise, soyons clairs).

Pourquoi est-il primordial d’avoir conscience des possibilités qui s’offrent à nous? Parce que, croyez-moi, il faut être solide et savoir dans quoi on s’embarque pour aller au bout de certains projets, le doctorat notamment. Il n’est pas toujours facile de ne pas pouvoir aller au bout d’une aventure qui nous tenait à coeur. Parer aux éventualités permet donc de mieux accepter les différents aboutissements, même les imprévus ou les non souhaités, mais ils restent parfois difficiles à accepter. Autant bien s’y préparer.

Les outils magiques pour construire son projet

Afin de prendre du recul et d’avancer étape par étape le plus clairement possible, deux options s’offrent à vous : le carnet et le moodboard. Vous pouvez bien évidemment combiner les deux.

Les carnets

Choisissez le modèle et la taille qui vous conviennent. Personnellement j’ai toujours choisi les Moleskine en format 13×21 pour m’assurer de leur robustesse et de leur praticité. J’étais surnommée “La fille au carnet Moleskine”, c’est dire… Mais je suis aujourd’hui passée à des modèles de chez Hema, plus pratiques pour mes activités professionnelles et, avouons-le, bien moins chers.

Ne mélangez pas vos idées et optez pour : un seul carnet par projet, ou un carnet avec des intercalaires séparant clairement vos objectifs.

Autres astuces primordiales : datez chaque jour de travail afin de pouvoir faire une rétrospective au besoin – croyez-moi, c’est très utile ! Ma méthode va encore plus loin : je note les heures de début et de fin de mes sessions de travail pour savoir où j’en suis et quelles sont les tâches qui sont les plus chronophages.

Enfin, utilisez des codes couleurs pour que votre cerveau soit plus rapide dans l’association de vos idées.

Le moodboard

L’importance de la visualisation est connue de tous : Projeter ses idées et ses rêves permet de les atteindre plus facilement. Comment? En prenant du recul pour les améliorer au quotidien en ne les perdant pas des yeux !

Bien que je n’utilise plus vraiment cet outil dans mon travail, je sais qu’il aide énormément. Durant mon master et mon doctorat, je réalisais des moodboards à ma façon pour construire mes plans de recherche en punaisant mes idées et mes problématiques sur les murs de ma chambre.

Pour vous éviter de salir vos murs ou de gâcher vos décorations, je vous propose de télécharger ce moodboard prêt à l’emploi afin de pouvoir y voir plus clair durant le processus de création de votre projet :

Sur le bloc de gauche, écrivez le titre de votre projet et décrivez-le en détail et avec des mots-clés. Dans les trois cases de droite, inscrivez les besoins du projet, vos envies et les possibilités. La case des notes vous servira à inscrire les idées supplémentaires inclassables pour l’instant ou les choses à vous remémorer.

(Cette étape ressemble aux bases du brainstorming, nous en parlerons en détail dans un article dédié.)

Une fois ces points mis au clair, il est temps de passer à l’organisation du plan d’action. Il s’agira de diviser les en tâches à effectuer par ordre de priorité et d’apprendre à utiliser les bons outils. Pour ce faire, je vous propose de nous retrouver au prochain article dans lequel je vous présenterai 5 astuces pour optimiser votre travail universitaire.

D’ici-là, que la motivation soit avec vous,

Nina.

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