Surmonter un échec, c’est comme faire de l’escalade…

Étape par étape, jusqu’au sommet.

Dans cet article, je vous parle de ma manière de gérer les échecs – et il y en a eu beaucoup sur ma route.

Que ce soit de l’ordre du privé ou du professionnel, un échec nous met face à nous-mêmes et nous renvoie à nos propres failles. Dans ces moments-là, il est difficile d’entendre les conseils des autres et de ne pas prendre les choses personnellement. Car c’est bien gentil de donner des leçons, mais quand on est véritablement face à la déception, les choses sont dures.

Non, ça n’est pas simple de faire face. Je sais ce que c’est. Je suis un mélange entre Rory Gilmore et Rachel Berry, vous voyez le genre… Mais, pour votre plus grand plaisir, de ces deux personnages de fiction, outre le “look”, j’ai le côté dramatique mais aussi le sérieux et la ténacité. Alors voici rien que pour vous ma manière de procéder :

  1. On accepte l’échec.
  2. On comprend l’échec.
  3. On rebondit.

C’est parti !

Accepter l’échec

Accueillir ses émotions… et les gérer !

Vous l’avez sûrement entendue, la petite phrase qu’on vous martèle quand vous échouez : “Allez, c’est rien, remets-toi en selle, tu vaux mieux que ça !”

D’accord… Mais avant d’accepter sa responsabilité, il est nécessaire de lâcher prise. Pour accepter les situations difficiles et aller vers la résilience, il faut d’abord laisser les émotions nous submerger si nécessaire.

Dans un premier temps, on souhaite donc la bienvenue à son drame personnel, on lui ouvre grand les bras :

Voilà, comme ça. Merci Rachel.

Accepter l’échec et accueillir les émotions est primordial si l’on veut avancer sainement. Le déni n’aide absolument personne, il ne nous remplit que de rage et de tristesse. Prendre conscience de ses vulnérabilités et de ses points faibles permet au contraire de se renforcer en apprenant à se connaître et à se respecter.

La posture de l’apaisement dans l’échec

Une fois que l’on a laissé sortir la tempête émotive, il est important de prendre le temps de s’apaiser.

Lâcher prise va vous aider à couper avec ce sentiment d’échec avant d’aller de l’avant dans de meilleures dispositions.

Là encore, chacun doit trouver ce qui lui fait du bien : la méditation, le cinéma, le sport, peu importe ! Personnellement, je prends l’air. Marcher dans la nature me calme. Puis je me cale tranquillement devant Netflix avec une bougie et un plateau repas – oui, je suis un vrai cliché.

J’aime également lire des citations apaisantes et positives. Je les classe généralement sur mon tableau Pinterest dédié. Ça me permet de me remotiver et de m’imprégner de messages optimistes.

Mais accepter l’échec, c’est aussi le faire sien et ne pas se faire écraser par lui. Parce que, entre nous, ça va on ne joue pas notre vie. Il y a des enjeux et certains choix qui demandent des sacrifices, c’est vrai. Mais on se calme et on respire : il n’y a pas mort d’homme. Pas vrai Rory?

Vous voyez, elle est d’accord.

Quoi que la société ou notre environnement nous mette en-tête : on relativise.

Une porte se ferme ? On continue ! Une fenêtre donne sur un jardin qui ne nous plaît pas ? On étudie nos autres possibilités ! On en crée, et, si on tombe, on rebondit.

Ça semble simple? Et bien ça l’est ! Quand on relativise, je vous assure que les choses prennent une autre tournure. Et quoi de mieux pour parvenir à relativiser que la compréhension objective de la situation?

Comprendre l’échec

Pour comprendre la raison de votre échec, il vous faut reprendre vos esprits. Non, avoir échoué ne veut pas dire que vous ne valez rien. Vous avez échoué, c’est vrai, mais de là à remettre toute votre personne en question… Je dis non ! Mettez un peu de raison dans le drame, rater quelque chose n’équivaut pas à être un raté.

Toutefois, il est important de se demander pourquoi on en est arrivé là, chercher les causes de cet échec en privilégiant la logique aux émotions. En d’autres termes, il est temps de se responsabiliser.

Analyser la situation

Pour accepter la responsabilité de votre échec, il vous faut l’analyser. Posez-vous les bonnes questions : Où avez-vous manqué la marche?

Il y a globalement 5 catégories de raisons qui permettent d’éclairer un échec (universitaire) :

  • Manque de sérieux ou de préparation : car, non, chiller devant Netflix ou scroller sur Instagram n’aide pas à réviser.
  • Difficultés méthodologiques : la méthode, on y revient toujours, la maîtriser c’est s’assurer de minimiser la casse.
  • Mauvaise organisation : c’est généralement ce qui coince chez les étudiants. N’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin d’un coup de main.
  • Incompréhension des consignes ou du contenu du cours : ça arrive et il suffit de parler au professeur ou à vos camarades pour régler le souci.
  • Problèmes personnels : là, tout dépend de la situation. Essayez de compartimenter les choses pour vous concentrer sur votre travail.

Hormis pour la dernière catégorie qui est très subjective, il ne tient qu’à vous de vous améliorer.

Toutefois, il peut arriver que la voie choisie ne vous corresponde tout simplement pas. Dans ce cas, changer d’avis pour le meilleur n’est pas un échec, c’est une posture saine d’affirmation de vous-même.

Personne ne doit se sentir forcé d’étudier une matière qui lui est insupportable ou qui ne correspond pas à ses talents. Par moments, on peut donc rectifier le tir, mais il est parfois nécessaire d’accepter de changer de cap. Dans ce cas, ce n’est pas un abandon mais une avancée positive.

Lorsque vous faites face à un échec, assurez-vous d’être aligné avec vos envies, vos valeurs et vos compétences. Il n’y a que comme ça que vous parviendrez à trouver l’apaisement et à relever les défis dans vos études et dans votre vie.

Rebondir pour surmonter l’échec

Maintenant que votre esprit est plus apaisé, il est temps de se remettre au travail. Alors on arrête de stresser et on se prend en main !

Se responsabiliser, c’est sortir de la victimisation. En vous remettant en question puis en action, vous décidez de tourner la clé dans le contact et de passer la première. Car, au final, il n’y a pas 150 façons de surmonter l’échec : on prend les devants et on avance. Le chemin peut être flou mais il se construira peu à peu. Faites-vous confiance.

Pour vous aider, voici une petite métaphore. Si on se retrouve dans une pièce fermée, on casse un mur pour en faire une porte. Puis on débroussaille les alentours pour construire un chemin jusqu’à destination. La gestion de l’échec ressemble à ça. On agit étape par étape, de manière organisée afin de ne pas céder à la panique.

Pour filer la métaphore, visualisez cette pièce comme votre échec.

Étape 1

Vous y êtes enfermé. Pour en sortir, on pense tout d’abord au plus urgent : construire la porte pour s’échapper.

Au début, une fois le mur cassé on a juste un énorme trou et beaucoup de poussière. Mais concentrons-nous sur l’essentiel : on laisse passer la lumière et on relativise. Maintenant que l’air passe, on y voit plus clair et on respire mieux, non?

Étape 2

On sécurise notre environnement et on agit pour avancer.

Cette phase rappelle les étapes de l’organisation. On met les choses en place pour avancer concrètement et ne plus être submergé et angoissé par les événements. Si vous avez besoin de vous organiser rapidement, je vous renvoie vers mon article à ce sujet.

Étape 3

Maintenant que le chemin est en vue, on avance vers son but sans paniquer car on a un projet construit et réfléchi en-tête. Et si ça ne fonctionne pas, on saura rebondir parce qu’on l’a déjà fait par le passé. Alors pourquoi stresser ?

Dans la gestion de l’échec, ou de tout imprévu, le lâcher prise est vraiment important – à ne pas confondre avec le laisser aller. Accepter l’échec c’est déjà avancer vers la réussite. Il faut juste être assez ouvert à la créativité de la vie pour accepter de construire des réussites auxquelles nous n’aurions jamais pensé si nous n’avions pas échoué dans un premier temps. Ça semble bateau, mais je vous assure que c’est vrai.

Et l’escalade dans tout ça?

Maintenant, il est temps de lever le voile sur le mystérieux titre de cet article. Surmonter un échec, c’est comme faire de l’escalade. Parce qu’avant de pouvoir grimper, on doit analyser son chemin, visualiser le départ et l’arrivée, chercher quelles prises nous devons prendre, quels mouvements faire. On se prépare, on essaie, on échoue, on redescend, on analyse de nouveau et c’est reparti. Jusqu’au sommet.

Alors oui, c’est fatiguant, mais le sentiment de réussite après ce véritable effort est bien plus gratifiant qu’une victoire facile.

L’échec permet de grandir, de s’élever. Et le plus intéressant lorsque l’on grimpe et qu’on ne sait plus comment faire pour aller au bout du chemin, c’est qu’on doit mettre toute son ingéniosité et sa concentration dans la descente. On doit s’assurer de faire les bons pas, on doit prendre confiance en nous pour faire marche arrière. Et c’est cette marche arrière qui nous permettra de mieux remonter.

C’est mon expérience qui vous parle. Alors cessez d’angoisser et acceptez ces aléas que la vie vous offre : ils vous rendront indéniablement plus forts.

En espérant que ces quelques mots vous auront donné un peu de courage pour poursuivre votre chemin, je vous donne rendez-vous au prochain article.

D’ici-là, que la motivation soit avec vous,

Nina.

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