Comment travailler sa confiance en soi durant les crises

Évoluer dans la crise, travailler sa confiance en se révélant à soi-même.

Un an après le premier confinement, les étudiant.e.s sont en souffrance. Et pour cause…

Nombre d’entre eux sont paralysés face à la situation.

Des professeurs portés disparus durant de longues semaines, un manque accru de contact social, un horizon sombre pour beaucoup.

Mais tout n’est pas perdu !

En effet, il ne tient qu’à nous d’utiliser cette situation pour améliorer notre confiance en soi.

Comment ça ? me direz-vous. On en parle dans l’article du jour.

C’est parti !

Accepter cette nouvelle réalité

Certes, nous savons tous que cette situation est temporaire. Mais si l’on n’accepte pas que ceci est actuellement notre réalité, alors nous restons prostrés dans l’attente d’un jour meilleur.

Il faut donc accepter cette réalité qui dure depuis longtemps maintenant.

Mais accepter ne signifie pas baisser les bras. Attention, je ne cherche pas à culpabiliser en disant ça. J’ai moi-même des jours sans, des jours de larmes à cause de la situation.

J’apprends, comme vous, à rebondir, à faire avec, et à faire mieux le jour suivant.

C’est là que le pouvoir de l’imagination entre en scène.

On se rêve tous comme un héros de guerre, non pas comme celui qui fuit face aux balles.

Cette réalité de crise nous propose de prendre les rênes de notre propre histoire.

Oui, nous avons été déçus, nous avons eu peur, nous avons cru que ça passerait vite… Et nous sommes encore là.

Chaque jour reste difficile, on se confronte à nos propres murs.

Mais accepter la réalité, c’est aussi devoir faire face à ses propres limites.

Dans les moments de crise, nos barrières intérieures se révèlent à nous. Mais il ne s’agit pas de les regarder et de faire la moue.

Bien au contraire. C’est une chance de se confronter à soi, de manière violente certes, mais bien réelle.

Cette expérience nous fait souffrir, mais elle nous fait également gagner un temps fou sur certains aspects.

Combien de remises en question positives ? Combien de changements profonds au sein des familles ?

La crise a mis en exergue les choses qui vont et celles qui ne vont pas. Elle nous oblige à pratiquer la gratitude, et le changement.

Car si l’on souhaite ne plus pâtir de certains rythmes, il nous faut les changer.

Cette dernière année nous a forcés à prendre les choses en main, à défaut de les fuir à l’extérieur jour après jour.

En tant qu’étudiant, et malgré les difficultés et la perte d’estime de soi à laquelle nous sommes souvent confrontés, devons-nous attendre que l’orage passe, ou pouvons-nous agir ?

Être force de proposition pour travailler sa confiance

Chercher des raisons d’avancer

Attendre ou agir ? La réponse est claire selon moi.

On se doit de regarder plus loin que le puits dans lequel nous avons le sentiment d’être coincés.

Si les gens sont négatifs autour de nous, et que de manière automatique nous entrons dans la ronde de désespérance, travailler son leadership permet de réaliser ses compétences, de trouver ses ressources.

Il y aura des jours avec et des jours sans. Mais s’efforcer de (re)devenir positif en cette période a des effets bien plus grands que ce que l’on imagine.

En reprenant le contrôle de notre temps et de nos émotions, on reprend le contrôle de sa vie.

Une fois les actions mises en place, jour après jour, on réalise qu’on est bien plus forts que ce que l’on pensait.

Et ces forces, nous pourrons les réactiver dans toutes les sphères de notre vie qui nous font peur.

Pour cela, on peut mettre en place des activités simples, mais qui peuvent constituer un challenge personnel :

  • Terminer un projet qui nous effraie depuis longtemps;
  • Chercher ce qui nous plaît et oser changer de voie;
  • Trier les objets dans son appartement pour se délester des poids du passé, etc.

Travailler sa confiance en devenant un phare dans la nuit

S’entourer des bonnes personnes, c’est bien. Mais être une bonne personne, c’est mieux.

Nous sommes acteurs de notre bien-être. Une fois que celui-ci est trouvé, que l’équilibre est là, on respire mieux.

Ce qui peut nous y aider est de devenir une personne-ressource pour notre entourage, et ça même si on a tendance à être une personne négative.

Car rien n’est figé dans le marbre. Cette situation de crise nous offre la possibilité de cesser de subir nos propres habitudes.

Bien souvent, on reste dans nos schémas par peur de changer, et c’est normal. Je suis la première à être dans ce cas.

Or, combien de fois n’a-t-on rêvé de devenir une meilleure version de nous-mêmes? C’est le moment où jamais.

Ici, on peut enfin travailler son état d’esprit, s’éveiller et oser être soi, de manière positive et entière.

Les gens autour de vous pourraient être déstabilisés, c’est vrai. Mais ne flanchez pas.

Faire le choix d’aller mieux et de sourire à la vie vaut mieux que le jugement de personnes qui se sentent peu rassurées face à votre changement.

Cela ne parle pas de vous, mais d’eux. Leur inconfort n’est pas le vôtre, alors poursuivez vos efforts et prenez votre envol !

Choisir l’optimisme pour booster sa confiance

Enfin, comme je l’ai mentionné plus haut, dans cette étape de changement, on travaille également son optimisme.

Changer de lunettes pour observer le monde est un exercice qui prend du temps avant de devenir un automatisme.

Pourtant, peu à peu, il fait son “petit” effet. Si l’on devient positif, on parvient à voir les solutions que la vie nous offre. Et ça change tout !

Adoucir son quotidien et travailler sa confiance tient à peu, c’est à la fois rassurant et déconcertant.

Petit exercice simple pour construire de nouvelles habitudes : le carnet de gratitude sur lequel on écrira chaque jour différentes raisons pour lesquelles nous sommes reconnaissants.

Une alternative au carnet est tout simplement de noter une chose positive par jour mentalement, “Je suis heureux.se de vivre dans cet appartement”.

Pour travailler sa confiance, on note une chose positive à propos de nous-mêmes, qu’il s’agisse d’un trait de caractère, “Je suis une personne gentille”, d’une action, “Je prends soin de mes plantes chaque jour”, ou d’un état d’esprit, “J’ai foi en l’avenir, et je veux impacter mon entourage de façon positive”.

Se concentrer sur le positif en soi et à l’extérieur vous habituera, peu à peu, à observer le monde avec davantage de miséricorde, et à gagner confiance en vos capacités à le changer pour le mieux, à votre échelle.

C’est tout pour aujourd’hui. N’oubliez pas de prendre confiance en vous, et à bientôt pour un nouvel article.

Que la motivation soit avec vous,

Nina.

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